Histoire

Des statues menhir de 2000 avant J.C aux fresques byzantines de Nicolas Greschny dans l'église. Des premières mines de cuivre et de fer gallo-romaines à l'extraction du spath fluor par la Sogerem.

Vibrant à l'unisson des grandes périodes de l'histoire (celtes, romains, cathares, croisades, guerre de Cent ans, guerre de religion, révolution française, révolution industrielle ....) le territoire des Monts d'Alban s'est enrichi et a gardé les traces architecturales et culturelles de ce passé tumultueux.

Alban, Terre de légende...

Blason

Les Roches d'Alban,

Le seigneur de Roquecezière était un monstre.

Pilleur, voleur, tueur, il ravageait jusqu'à ses propres terres et trucidait hommes et bêtes avec la même ardeur.

Tellement qu'un jour, quelques serfs locaux finirent par se révolter. Ils réussirent à mettre la main au collet du triste sire et le balancèrent au fond d'un cul-de-basse fosse.

Pendant que l'on cherchait comment le trucider, il reçut la visite de Lucifer en personne. Ils se trouvèrent tant de points communs, que le Malin lui proposa de le sortir de là si l'autre acceptait de lui donner son âme. Le Seigneur acquiessa et il regagna son château sur les ailes de Belzébuth.

Les semaines qui suivirent furent très pénibles pour les paysans. Redevenu maître des lieux , le maître se vengea. Il en fit tellement, que même les brigands qui l'accompagnaient prirent peur et allèrent se payer sur la bête en pillant et incendiant son château, faisant rôtir au passage sa femme et ses enfants. Quant il s'aperçut de la chose, le Seigneur prit un sacré coup au moral. Apparut alors le fantôme de sa femme qui lui recommanda de consacrer le reste de sa vie à la Vierge.

Les années passèrent et un soir d'automne il se sentit assez las pour se préparer au grand passage. Belzébuth vint réclamer l'âme du moribond, mais à son tour surgit la Vierge qui réclamait aussi son pactole. Chacun haussa le ton.

Mais comme aucun des deux n'emportait la décision, on convient de régler la question au lancer de cailloux. Nos deux champions ne prirent pas des cailloux de gamins. Lucifer hurlant, prit quatre pas d'élan et balança un roc énorme. Celui-ci se ficha à quelques pas d'Alban. La Vierge se saisit d'un rocher encore plus gros et le lança comme une plume au vent.

Le rocher dépassa le roc du diable et vint se poser quelques hectomètres plus loin...

Alban, Terre d'accueil...

main

La Commune accueille des réfugiés,

Dès le début de la Guerre 39-45 beaucoup de juifs viennent se réfugier à Alban.

La famille PERCHUK et leur gendre Monsieur RIVELINE, habitent à l'hôtel Roussy. Madame ROSENBERG et son fils sont logés chez Madame ROUVE. Un journaliste juif vit dans son appartement de la Place du Foirail.

Le 12 et 13 novembre 1942, des étudiants hollandais sont confiés au docteur SANS qui leur trouve un refuge. Le boulanger Roger ROUSTIT se charge de leur ravitaillement.

Certains aident les réfugiés en fabriquant même de fausses cartes d'identité portant le sceau de la Mairie d'Alban. Soeur Jeanne-Françoise, supérieure du couvent Saint Joseph (une école et un pensionnat jouxtaient le couvent) cache plusieurs familles juives.

Avec une institutrice, elle se charge d'aider les fillettes à rattraper le retard dans les études. Toutes les petites filles protégées au couvent seront sauvées.

 

Si vous aussi, vous avez en votre possesion des faits ou des histoires relatant le passé de notre village, vous pouvez nous les adresser à la mairie par mail.